Publié dans Culture

Festival « Zaza Rap Taiza » - La Capitale vibre au rythme du hip-hop

Publié le vendredi, 09 décembre 2022



La culture urbaine a pris d’assaut la ville des mille depuis jeudi, dans le cadre de la sixième édition du Festival « Zaza Rap Taiza ». La star franco-congolaise Youssoupha, Nuttea, Busta Flex, Noémie, Grodash,… sont parmi les invités de marque lors de cette manifestation jugée comme l’événement rap en cette fin d’année. Quelques-uns parmi ces invités ont déposé leurs valises mercredi, tandis que le rappeur Youssoupha a débarqué au pays jeudi soir. Au cours d’une conférence de presse qui s’est tenue à Antanimena, ces rappeurs se disent être prêts à surprendre le public malagasy. En effet, ils ont exprimé toute leur gratitude et leur admiration de pouvoir partager leurs talents et savoir-faire avec le public et les artistes malagasy.

Mis à part Busta Flex qui a déjà rencontré les Tananariviens il y a 20 ans de cela, Nuttea, Sir Samuel et Cie se sont réjoui de cette première apparition à Madagascar et promettent de faire de ce festival bien plus qu’un concert de hip-hop, mais également un outil puissant pour l’éducation des jeunes, comme les organisateurs ont voulu depuis la création de cet évènement. Aussi, les showcases avec les artistes invités ont démarré jeudi soir avec une première participation de Sir Samuel. En outre, le rappeur le plus attendu qu’est Youssoupha a rencontré le public malagasy, hier soir au Palais des Sports. Pour la première fois dans sa carrière, ce rappeur a interprété en chair et en os ses morceaux les plus connus, notamment « Entourage », « L’effet Papillon », « Polaroïd Expérience », « Menace de Mort », « Mon Roi » et bien d’autres, des titres que les fans n’ont pu visionner auparavant que sur leur Smartphone et lecteur Dvd.

Grâce à ce festival organisé par l’association ZRT (« Zaza Rap Taiza »), en collaboration avec Kolontsaina Mainty, ainsi que des sponsors comme MadAlarme, Telma Madagascar, Hôtel Radisson Blu,… les adeptes du rap malagasy ont eu l’opportunité de voir le prince parolier Youssoupha et les autres invités. Des fans qui, pour la première fois, ont pu communier face-à-face avec des stars internationales sur scène. Rappelons que Blacko, chanteur français de rap, roots et reggae, ne pouvait finalement pas venir en raison de problèmes personnels. Les festivités se clôtureront ce soir avec de nombreuses prestations assurées par des rappeurs locaux et internationaux.
  
Si.R

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Editorial

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    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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